samedi 5 mai 2012

Afrique et Akita

Canens Africae chiens-loups de Saarloos
Afrique et Akita du Chalet aux Loups
Il est impossible de faire le portrait d'Afrique sans dresser en même temps celui d'Akita, ou vice-versa, tant les deux soeurs sont inséparables. 
Elles sont nos premiers Saarloos, et ont en quelque sorte essuyé les plâtres de notre ignorance. 
Elles sont arrivées chez nous à l'âge de deux mois exactement, extrêmement craintives et perpétuellement en diarrhée. 
Les premiers mois à l'école du chiot ont été mémorables à bien des points de vue, et si elles ont souvent été l'objet de l'attention générale, ce n'était pas toujours parce que les gens admiraient "les petits loups"...

Il nous a fallu au moins six mois pour les apprivoiser complètement, et près d'un an pour venir à bout des diarrhées, provoquées par un protozaire, Giardia intestinalis, très répandu dans les élevages, mais que personne n'avait pensé à rechercher. 
Elles vivent ensemble depuis leur arrivée chez nous, maintenant en compagnie de Felan, un mâle de chez Cornelia Keizer. 


Canens Africae Chiens loups de Saarloos
Afrique du Chalet aux Loups
Afrique, la grise, est depuis toujours la dominante de sa petite meute, la femelle Alpha. Elle est en charge des responsabilités, et à ce titre montre en tous temps une certaine dignité. Longtemps craintive et réservée vis-à-vis des inconnus, elle est aujourd'hui touchée par la grâce de la maturité, et se montre amicale et ouverte envers les visiteurs. 
De ses deux mariages avec Glaz Go Gandalf de Louba Tar sont nés neuf très beaux chiots dont Nayeli, championne de France 2011, ou D'Ange, aux débuts fracassants en exposition, même s'il est aujourd'hui en vacances des podiums. 
Afrique n'est pas ce qu'on pourrait appeler un beau Saarloos, au sens où elle a quelques défauts pour la race, notamment un aspect masculin marqué. Cependant, elle est aujourd'hui encore, malgré ses sept ans, un des chiens préférés des visiteurs.   

Canens Africae chiens-loups de Saarloos
Akita du Chalet aux Loups
Akita la rousse est plus discrète en tous points. Plus petite, plus réservée, son statut de femelle soumise lui apporte un certain confort de vie. Elle ne se soucie pas de gardiennage, n'a pas à s'inquiéter de la répartition de la nourriture, et jouit donc d'un caractère joueur et primesautier. Elle aussi évolue en vieillissant, et vient maintenant volontiers se faire caresser par les visiteurs. 
Mère de Cassidy mais surtout de Kumaï, champion de France 2011, Akita est comme sa soeur Afrique porteuse de myélopathie dégénérative. C'est hélas aussi le cas du père de Kumaï, et comme nous ne dépistions pas encore les chiens à l'époque, Kumaï est malheureusement atteint de la maladie (ses deux soeurs sont porteuses). 
Akita, retraitée, coule des jours tranquilles à l'élevage. 

6 commentaires:

  1. On a du mal à imaginer qui elles étaient quand on les voit si ouvertes aujourd'hui!

    C'est vraiment génial de découvrir vos chiens sous cet angle. :)

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  2. Si tu as du mal à l'imaginer, nous avons du mal à nous en souvenir, et pourtant... Au début, quand elles s'échappaient, le seul moyen de les récupérer était de s'allonger par terre et de gémir, alors seulement elles revenaient. Malgré tout ce sont de bons souvenirs.

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  3. Oh oh, j'imagine bien la scène dit donc!!!! :D
    Très beaux portraits et même si elles ont quelques défauts, elles restent quand même jolies tant niveau physique que couleur.
    C'est une bien belle histoire celle du commencement je trouve ^_^

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  4. Ah oui impressionnant quand même..!

    Enfaite je ne savais pas du tout que vous les aviez accueilli en même temps, je ne sais pas pourquoi j'étais persuadée que vous aviez eu Afrique puis Akita. Et du cou, vous trouvez cela plus simple d'avoir deux saarloos en même temps ou ça reste plus compliqué?

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  5. C'est beaucoup plus simple d'en prendre deux en même temps, sans hésitation (nous n'avions pas d'autres chiens à l'époque). Ca a sûrement été plus long de les apprivoiser, dans la mesure où elles se rassuraient mutuellement, il n'y avait pas de situation de manque qui les poussaient vers nous. Mais du coup, pas de problème de névrose lié à l'isolement durant les heures de boulot (nous travaillions tous les deux à l'extérieur), pas de traumatisme de séparation de la meute (elles n'étaient déjà plus en contact avec leur mère depuis un moment), pas d'angoisse supplémentaire, etc.
    Si nous n'en avions pris qu'une à l'époque, je ne sais pas si nous serions aujourd'hui éleveur.

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  6. Je ne peux que les aimer, pour ce qu'elles sont maintenant en caractère, et surtout pour les deux trésors qu'elles m'ont offerts ... Nayéli fille d'Afrique, Kumaï, fils d'Akita ... Merci les filles ;)

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